La nouvelle réforme vise in fine à retracer toutes les activités des personnes qui posent un
acte à un moment donné, quel que soit leur régime juridique.
Ainsi, les personnes physiques non assujetties ont une codification propre quand elles subissent une sûreté.
- A90 : dentification personne physique non assujettie supportant une sûreté
Il en va de même pour les personnes morales :
- B90: Personne morale non assujettie supportant une sûreté
Quant aux sociétés civiles et autres constructions juridiques, elles n’échappent plus à une inscription au RCCM, puisqu’une nomenclature
leur est désormais dédiée.
- B4: Société civile
- B40: société civile immobilière
- B41: Société civile professionnelle (SCP)
- B42: sociétés civiles par leur forme et commerciales par leur objet
- B5: Autres sociétés que la loi soumet à l’immatriculation
- B50: Autre société (préciser)
Traditionnellement, les sociétés civiles, immobilières notamment, étaient assujetties
à une simple obligation de dépôt de leurs statuts au Greffe. Cette formalité était
sanctionnée par la délivrance d’un procès-verbal de dépôt. Cette procédure ne permettait
pas de retracer les SCI.
Mais par la loi n°2016-992 du 14 novembre 2016 relative à la lutte contre le
blanchissement de capitaux et le financement du terrorisme, l’introduction de
la notion et du statut de bénéficiaire effectif dans toutes les sociétés de capitaux,
les diverses constructions juridiques qui fonctionnent sous forme de personnes
morales, ainsi que la reforme subséquente de l’OHADA de juin 2019, il apparait une
obligation claire de s’immatriculer au RCCM.